Questions fréquemment posées


À partir de quel âge peut-on faire du Neurofeedback

Il est possible de faire un entrainement en neurofeedback avec des jeunes enfants. Dans ma pratique, les plus jeunes enfants ont environ 6 ans.

Il n’y a pas de limites d’âge pour réveiller son potentiel et pratiquer du neurofeedback.  En effet, on sait aujourd’hui, grâce à l’une des découvertes les plus importantes des neurosciences, que la plasticité cérébrale est présente durant toute la vie.

Un entraînement en Neurofeedback est-il plus long pour un enfant ?

Oui. Un entrainement en neurofeedback est plus long pour les enfants (5 à 10 séances en plus). Le cerveau des enfants est dans une période d’immense plasticité.  Cependant, il faut un peu plus de temps pour activer des nouveaux apprentissages correspondant à leurs difficultés.


Y-a-t-il des effets secondaires indésirables ?

Parfois on ressent de la fatigue et des maux de tête passagers pendant ou après la séance. Ils apparaissent surtout lors des premières séances, conséquences, bien souvent, du stress occasionné par la nouveauté.


Pourquoi débuter par une évaluation initiale?

Cette étape est importante parce qu’elle permet de donner un pronostic (incertain, moyen, bon) sur l’impact du neurofeedback pour atteindre vos objectifs et d’estimer un nombre de séances nécessaires pour les obtenir.

Pratiquement, lors de la première rencontre, nous dressons un état des lieux de votre situation actuelle et de vos objectifs. Nous réalisons également un bilan cognitif par électroencéphalogramme quantitatif (EEGq). Cette séance dure environ 2 heures.


Quelles sont les étapes d’un entrainement en Neurofeedback?

Comme un entrainement sportif, l’entrainement en neurofeedback comporte plusieurs étapes :

  • Evaluation initiale : Dresser vos objectifs et réaliser un EEGq.
  • Phase de normalisation : Amorcer la normalisation de l’activité cérébrale. Cette phase est la plus longue, 12 à 18 séances sont en moyenne nécessaires.
    => Réalisation d’un EEGq pour mettre en évidence les apports de cette phase de normalisation.
  • Phase de généralisation : Généraliser les acquis et réaliser des sessions de transfert : tâches cognitives à réaliser comme des mots croisés, devoirs, jeux.
  • Cette phase est plus courte. Elle comporte entre 8 et 12 séances avant de procéder au 3ème EEGq pour contrôler les avancées.
  • Phase de stabilisation : Stabiliser les acquis et finaliser l’entrainement. Cette dernière étape est la plus courte. Entre 5 et 9 séances. (cette étape n’est pas toujours nécessaire).

Qu’est-ce qu’un encéphalogramme quantitatif (EEGq) ?

  • L’électroencéphalogramme est une technique passive d’enregistrement de l’activité électrique du cerveau. « Passive » signifie que l’EEG n’introduit rien dans le cerveau de la personne mesurée ; cela est l’équivalent d’un stéthoscope pour l’activité du cerveau. Des électrodes sont apposées sur le cuir chevelu à l’aide d’une pâte conductrice après que la peau soit nettoyée à l’aide d’un gel exfoliant.
  • La lecture de l’EEG à des fins diagnostics est un acte réservé et ne peut être fait que par un neurologue ou une personne dûment qualifiée et licenciée. C’est pourquoi dans le cadre d’un suivi en neurofeedback, seul un EEG quantitatif est réalisé. Aucun diagnostic n’est établi.

Après l’arrêt de l’entraînement, dans la grande majorité des cas, les cerveaux entraînés continuent à évoluer positivement (phase de consolidation). Un EEGq peut être réalisé 8 à 12 mois après la fin de l’entraînement pour contrôler cette phase. Ou tout simplement maintenir une bonne forme cérébrale tout comme une cure annuelle de temps en temps.


Le neurofeedback est-ce une thérapie?

Oui et non. Oui, cette méthode peut être utilisée dans un cadre thérapeutique.

Non, il ne faut pas avoir un trouble pour utiliser cette méthode. De nombreuses personnes entament un entrainement en neurofeedback pour améliorer leurs performances : pour apprendre une nouvelle langue, améliorer leur mémoire, etc…


Puis-je réaliser un entrainement en neurofeedback et prendre des médicaments?

Oui. Le neurofeedback ne vise que l’activité électrique de votre cerveau. Les médicaments agissent sur les composantes chimiques du cerveau. Aussi, il n’y a pas d’incompatibilité. Cependant, si vous suivez un traitement (par exemple : antidépresseurs, psychostimulants, somnifères…), le mieux est que votre médecin traitant soit informé de votre entrainement en neurofeedback afin qu’il puisse adapter, si nécessaire, votre médication.

Bien souvent, le neurofeedback peut vous aider à diminuer le dosage voir même arrêter votre médication. Seul votre médecin traitant peut ajuster votre médication.


À quel rythme se planifient les séances?

Comme pour tout entrainement et apprentissage, la répétition est nécessaire pour que de nouveaux circuits neuronaux se construisent et/ou se renforcent. Il est recommandé de s’entraîner 2 fois par semaine. Il faut un temps de repos entre 2 séances de 24 heures minimum.